Les maires des municipalités riveraines ont participé à une conférence téléphonique avec la vice première-ministre, Nathalie Normandeau et le ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil ce jeudi.
En fait, tous les maires des municipalités du littoral touchées par les grandes marées y étaient conviés. On y a rien appris, mis à part qu’on repoussait les réponses à nos questions à dans un mois, de commenter le maire de Sainte-Luce, Gaston Gaudreault. Pour Damien Ruest, maire de Sainte-Luce, c’est l’étirement du temps qui se poursuit pendant que beaucoup de nos concitoyens sont toujours dans l’insécurité et sous le choc, dit-il. Le maire de Grand-Métis, Richard Fournier a pour sa part compris que les ministres allaient prendre note des revendications des maires, un discours déjà entendu, dit-il. Mentionnons que le maire de Métis-sur-Mer, Jean-Pierre Pelletier était aussi présent à cette conférence téléphonique mais qu’il n’a pu assister à la conférence de presse qui a suivi. En somme, les maires devront attendre au mois de mars pour obtenir des réponses et elles viendront par voie de décret. On s’attend à ce que le programme de dédommagement du Ministère de la Sécurité publique soit bonifié mais sans savoir à quelle hauteur. Les ministres n’ont pas voulu s’engager sur les questions des infrastructures municipales, de la richesse foncière ni sur les mesures à prendre dans l’avenir pour éviter un nouveau désastre. Nous sommes en mode pause, de résumer le maire de Sainte-Luce, Gaston Gaudreault.