La députée de Matapédia, Danielle Doyer, qualifie le discours inaugural du Premier ministre du Québec, Jean Charest, d’insidieux. « M. Charest tente désespérément de redorer son image, mais il est trop tard, dit-elle.
Le Québec n’a pas besoin de discours, le Québec a besoin d’actions », s’insurge la députée de Matapédia. En éducation, ce n’est pas avec des vêtements identifiés aux couleurs des écoles du Québec, le vouvoiement ou des ordinateurs portables que le Québec luttera contre le décrochage scolaire. Par sa faute et celle de son ministre des Finances, Raymond Bachand, la dette augmentera davantage que prévu cette année et de dix milliards, par année par la suite. Le gouvernement du Québec a perdu le contrôle des finances publiques. Avec le Plan Nord, le Premier ministre essaie de prouver qu’il a une stratégie de développement pour le Québec, mais il s’agit d’une coquille vide à l’image de M. Charest, d’ajouter Mme Doyer. Les trois quarts de la population réclament un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste. Il fait volontairement le choix d’ignorer les inquiétudes de la population. En imposant une Loi spéciale pour forcer le retour au travail des procureurs de la Couronne et des juristes de l’État, il a pour ainsi dire sabordé notre système de justice alors que trois Québécoises et Québécois sur quatre réclament une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction. Ce discours inaugural était celui de la dernière chance et Jean Charest a visiblement échoué ce test, de conclure la députée de Matapédia, Danielle Doyer.