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Le maire de Mont-Joli, Jean Bélanger, se dit attristé par la démission de la vice-première ministre, Nathalie Normandeau. Après la perte du ministre Claude Béchard, décédé l’an dernier, voilà que l’Est du Québec perd à nouveau l’une de ses grandes défenderesse en la personne de Nathalie Normandeau, de commenter M. Bélanger.
Celui-ci salue toutefois le travail accompli par l’ex-ministre qu’il qualifie de femme de conviction pour laquelle il portait une grande admiration, dit-il. Interrogé sur le refus catégorique de l’ex-ministre des Ressources naturelles d’impliquer son gouvernement dans une hypothétique relance du Groupe Cédrico, le maire de Mont-Joli s’est fait discret. Il nous faut continuer à faire pression pour que ce dossier soit bien compris des différentes instances gouvernementales, dit-il. La crise que connaît cette entreprise a un effet domino sur toute l’économie de notre région. Directement ou indirectement, près d’un millier de travailleurs sont touchés par cet arrêt de production. Je reste confiant et je crois qu’en unissant nos efforts nous pourrons convaincre le gouvernement du Québec d’intervenir dans ce dossier. La Ville de Mont-Joli a d’ailleurs émis une résolution relevant les arguments des leaders politiques, économiques et industriels de la région lancés le 22 août dernier en conférence de presse à Amqui. (Voir l’article « Une intervention d’urgence est requise pour relancer Cédrico). Une copie de cette résolution sera transmise à la députée de Matapédia, Danielle Doyer.