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En assemblée générale ce weekend à Lac-Beauport, les membres de la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec ont choisi de garder la tête haute et de poursuivre leurs démarches pour une plus grande équité auprès du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes. La politique sur la télévision communautaire déposée par le CRTC en août dernier a laissé un goût de déception pour les artisans des TVC du Québec, surtout si on tient compte de tous les efforts fournis durant les dernières années pour que soit reconnu le statut de télévision communautaire à sa juste valeur. Pour l’agent de recherche et de développement à la Fédération des TVC, Gérald Gauthier, le CRTC nous a offert un statu quo amélioré. Les premières observations démontrent que le Conseil ne permet toujours pas la publicité locale commerciale ni d’enveloppe dédiée pour le partage de la contribution financière à partir des revenus bruts de radiodiffusion entre les TVC et les câblodistributeurs pour la programmation communautaire. Le CRTC coupe ainsi, à première vue, toute possibilité d’augmentation des revenus pour les TVC. Cependant, le principe même de programmation d’accès se voit protégé par cette nouvelle politique. Ainsi, les câblodistributeurs devront accorder un minimum de 4 heures d’accès à la programmation locale sur leur canal communautaire. De ce fait, M. Gauthier croit que la capacité de négocier un financement en provenance des câblodistributeurs est accrue. Mentionnons par ailleurs que l’option pour les TVC de demander et d’obtenir du CRTC une licence d’entreprise de programmation communautaire en services numériques apparaît de plus en plus séduisante. De prime abord, nous comprenons qu’il serait alors possible pour la TVC de gérer son propre canal, de soutenir la production d’émission par la vente de publicité locale commerciale et de prendre le plein contrôle de la programmation de ce dit canal.