Le collaborateur de la Télévision de La Mitis Roger Boudreau a appris que les principaux artisans du programme de football de l’école du Mistral dont le responsable Jonathan Proulx ont déterré – c’est le cas de le dire – le fameux projet d’un terrain synthétique pour remplacer le terrain actuel qui a bien servi la cause de ce très beau sport chez nous au cours des 20 dernières années.
Mais, le temps a fait son œuvre et les coûts d’entretien du terrain grimpent année après année et empiètent sur un budget d’opération de plus en plus élevé.
Dans l’Est-du-Québec, deux villes seulement, Rimouski et La Pocatière, possèdent un terrain synthétique extérieur servant au football, tandis que Rivière-du-Loup compte sur un terrain intérieur. Soit dit en passant, Rivière-du-Loup jouit d’excellentes structures de football.
« L’implantation d’un terrain synthétique permettrait à nos équipes de prolonger la saison dans les deux sens : début des séances d’entraînement plus tôt au printemps et poursuite tardive de la saison à l’automne » de dire Jonathan Proulx.
En outre, d’autres équipes sportives de Mont-Joli-La Mitis que le football, soit le soccer et le baseball mineur, pourraient utiliser le nouveau terrain pour amorcer plus tôt la période de l’entraînement.
Réaliste, Jonathan Proulx sait fort bien que si le projet, plutôt embryonnaire actuellement, va de l’avant, il faudra l’aide du Centre de services scolaire des Phares, des deux ordres de gouvernement, de la MRC de La Mitis, de la Ville de Mont-Joli et de plusieurs commanditaires plus ou moins majeurs
Bien qu’il n’ose pas encore mettre un chiffre sur le plus important projet jamais imaginé par le programme de football du Mistral, Jonathan Proulx ne dément pas que celui-ci pourrait avoisiner le million de dollars.
Un terrain synthétique représente un investissement à LONG TERME susceptible d’assurer la pérennité du programme à l’école du Mistral, bien que celle-ci ne soit pas du tout en danger.
Une précision s’impose : il n’est pas certain, toutefois, que le terrain avec du gazon synthétique soit implanté au même endroit que celui qui sert les fins du programme depuis le début du sports-études. C’est du moins ce que laisse entendre Jonathan Proulx, prouvant ainsi que les démarches les plus sérieuses n’ont pas vraiment encore commencées.
Quelques options s’offrent aux dirigeants du football mais de toute évidence, le terrain envisagé se situe près de l’école du Mistral.
Le football à l’école du Mistral c’est du sérieux .La salle de musculation a été renouvelée, les travaux de 100 places au vestiaire principal sont terminés depuis à peine une semaine et ceux de 40 places additionnelles dans un autre vestiaire ont débuté il y a quelques jours. Dans tous les cas, c’est de toute beauté!
Dès le printemps prochain, les dirigeants tiendront un tournoi de golf suivi d’un souper-souvenirs au cours duquel seront honorés certains personnages qui ont donné vie au football à l’école du Mistral et assuré sa survie durant deux décennies. Un beau et émouvant rassemblement à prévoir commente Jonathan Proulx, précisant évidemment que l’événement aura lieu si la pandémie n’est plus qu’un très mauvais souvenir.
Pour l’instant, contentons-nous de nommer et de féliciter les quatre entraîneurs qui font fonctionner la machine pratiquement sept jours sur sept au seul bénéfice des jeunes : Simon Perreault, éducateur physique; Louis-Michel L’italien, éducateur physique, Louis-David Goulet, technicien en loisirs et Jonathan Proulx, éducateur physique.
Texte: Roger Boudreau
Photos: Gaétan Morissette