Le Pavillon Euclide-Fournier de l’école des Hauts-Plateaux navigue entre l’espoir et l’incertitude. L’espoir est né en novembre 2008 alors que les communautés de Saint-Charles-Garnier, Les Hauteurs et Saint-Gabriel ont clairement démontré leur volonté de garder cette école ouverte. Pour ce faire, un projet pilote d’anglais intensif y a été instauré. On croyait alors que l’intérêt des parents pour cette option permettrait de générer le nombre minimal d’inscriptions nécessaires au maintien des services, ce qui fût le cas. Douze jeunes élèves de 5e et de 6e année suivent actuellement ce programme d’anglais intensif. Les Emmy, Flavie, Romane et Rosalie nous ont toutes confié avoir eu quelques difficultés à prendre le rythme au début mais que maintenant elles étaient conscientes de l’opportunité qui leur avait été donnée, tout comme à leurs parents. Ces enfants suivent 9 heures 30 de cours d’anglais par semaine sous la tutelle d’une spécialiste, Marie-Pierre Henry, avec qui les conversations se déroulent uniquement en anglais.Ils ont dû se discipliner à faire plus de devoirs à la maison pour les matières générales telles que le français et les mathématiques puisque les heures de cours étaient écourtées en raison de l’importance accordée aux cours d’anglais, d’avouer candidement leur tutrice, Karine Ruest. Des parents, tels Jocelyn McCann et Anton Van Ewijk s’impliquent bénévolement sur les heures du midi pour leur faire la conversation, en anglais s’il vous plaît. D’autres s’impliquent également à l’organisation d’activités de loisirs. Lors de notre visite, on avait préparé une partie de sucre à leur intention. Mais l’incertitude vient du fait qu’à chaque fin d’année, tout est à recommencer. À cette date, on ne compte que cinq inscriptions pour septembre prochain. C’est pourquoi le président du comité de développement de Saint-Charles-Garnier, Jean-Maurice Lechasseur appelle à nouveau à la concertation et à la coopération des parents des Hauts-Plateaux afin qu’ils inscrivent leurs enfants au programme d’anglais intensif du Pavillon Euclide-Fournier. Il en va de la survie de l’école, c’est certain, mais les parents ont aussi la chance de pouvoir offrir à leurs enfants une éducation riche remplie de promesses, de plaider M. Lechasseur.