Laurent Lajoie avoue avoir employé une formule malheureuse et s’en excuse

Catégorie : Société Écrit par Daniel Ménard___Caméra montage Stéphane Gagné

En réaction à la polémique soulevée par une phrase employée dans son feuillet d’information concernant le Château Landry, l’opposant au projet, Laurent Lajoie, a choisi de s’excuser. Je comprends la montée aux barricades de Mme Gallant, dit-il. J’aurais fait pareil à sa place. Il s’agit tout simplement d’une formule malheureuse que je n’aurais pas dû employer, de défendre M. Lajoie. Isabelle Gallant est l’auteure d’un communiqué dénonciateur à son endroit, dans lequel elle s’indigne de cet extrait : « Un minimum de 500 signatures est requis. Emmenez vos conjointes et vos connaissances », comme si M. Lajoie ne s’adressait qu’aux hommes. « En 2010, il est plutôt surprenant de lire un texte voulant alimenter le débat démocratique, tout en excluant les femmes de l’enjeu en question. La société québécoise a réalisé des acquis en matière de reconnaissances des droits des femmes en les incluant dans les débats sociaux. Ce genre d’extraits nous laisse croire à un certain  retour en arrière, et nous déçoit profondément, de lancer Mme Gallant.

 

 Tout en disant regretter la formulation malheureuse de cette invitation, Laurent Lajoie ajoute toutefois que Mme Gallant est dans l’erreur quand elle affirme qu’il exclut délibérément les femmes du débat en cours. Loin de moi cette idée-dit-il. Je l’ai démontré en 2006 en pilotant la campagne électorale de Kédina Fleury Samson, puis la même année, en étant à la barre de l’une des premières entreprises à rémunérer ses employées féminines au même salaire que les hommes. Je concède à Mme Gallant que j’aurais dû écrire le nom masculin « conjoint », ce qui n’aurait permis aucune équivoque. Si j’ai heurté des femmes comme Mme Gallant l’affirme, je m’en excuse, de conclure Laurent Lajoie.