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Les négociations sont loin d’être terminées entre la MRC de La Mitis et le Ministère de l’environnement du Québec en ce qui a trait à la fermeture définitive du lieu d’enfouissement sanitaire de Padoue. Une rencontre entre les parties la semaine dernière laisse beaucoup d’espace à l’interprétation. Au Ministère, on prétend que des travaux d’imperméabilité des sols devraient être effectués sur 20 milles mètres carrés, ce qui représente une facture pouvant varier de 500 à 600 milles $. À la MRC de La Mitis, on prétend plutôt que les études réalisées ces trois dernières années démontraient que les écoulements de lixiviat étaient en deçà des normes ministérielles. Pour l’image, le préfet de la MRC de La Mitis, Michel Côté, a expliqué à l’assemblée des maires que les points de vue étaient tellement éloignés que pour nous, on parle de rejets minimes alors que pour le ministère on pense à éviter la catastrophe écologique. La MRC de La Mitis est donc appelée à présenter un nouveau plan de fermeture du lieu d’enfouissement sanitaire de Padoue d’ici à la fin juin. Nous tenterons évidemment d’abaisser la facture, de nous dire M. Côté. C’est tout de même l’argent des contribuables, de lancer le préfet de la MRC de La Mitis. Ces travaux d’imperméabilité ont été rendus nécessaires par les dépassements de capacité du site de Padoue. Dépassement engendrés par le respect d’une ordonnance du Ministère à l’effet d’accueillir les matières résiduelles de la Vallée de la Matapédia, jumelée à un refus d’accès au site de Matane. Actuellement, les MRC de La Mitis et de La Matapédia doivent diriger leurs matières résiduelles vers Saint-Eugène de Ladrière faute d’avoir accès à un lieu d’enfouissement technique en région.