Château Landry : la décision appartient au ministre des Affaires municipales

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

« Le ministre tranchera », de répondre le maire de Mont-Joli, Jean Bélanger, aux opposants du projet de réfection du Château Landry. Visiblement en bonne forme après une convalescence de 6 semaines due à une opération chirurgicale, le maire Bélanger a défendu point par point la légitimité de sa démarche visant la restauration du Château Landry. À cette séance du conseil hier (lundi), l’assistance était partagée, pratiquement à part égale entre les opposants et les  défenseurs du projet. Chez les opposants, on rappelait la tenue du registre du 20 avril 2010, où 787 signataires avaient manifesté leur opposition. Nous en avons tenu compte et ce n’est plus le même projet, de défendre M. Bélanger. D’autres s’interrogeaient sur la légalité de la cession de l’édifice à la Fondation des Amis du Château Landry, évitant ainsi un règlement d’emprunt et la tenue d’un registre. Vérification faite auprès de notre avocat, cette démarche est tout à fait légale et conforme aux règles établies par le Ministère des Affaires municipales. Enfin, pourquoi ne pas simplement tenir un référendum afin de vider la question et de laisser parler la démocratie ?, ont défendu plusieurs. En raison des coûts, de répondre le maire de Mont-Joli. Ces sommes pouvant varier de 40 à 75 milles $ trouveront sûrement meilleur usage, de rétorquer M. Bélanger. Avant la période de question, le vote pour concernant une demande d’autorisation au ministre des Affaires municipales pour la rénovation du Château Landry avait été demandé par le conseiller Denis Dubé. Il fût d’ailleurs le seul à voter contre ce projet de résolution.Si le ministre acceptait cette requête, la Ville aurait l’autorisation de verser 56 milles $ par année sur 15 ans à la Fondation des Amis du Château Landry en compensation des services rendus par la fondation en animation culturelle et en conservation du patrimoine. Une somme qui correspond en réalité à l’emprunt que devra effectuer la fondation pour la réalisation des travaux.