Les établissements de santé de l’Est s’allient pour faire face aux compressions

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

Six établissements de santé de l’Est du Bas-Saint-Laurent s’allient pour faire face aux compressions prévues à la Loi 100.

Pour satisfaire aux demandes gouvernementales, les CSSS de Rimouski-Neigette, de La Mitis, de La Matapédia, de Matane ainsi que le Centre Jeunesse, le Centre de réadaptation physique et le Centre de réadaptation intellectuelle du Bas-Saint-Laurent devront réduire leurs budgets de 3 millions 700 milles $ d’ici à 2014. Devant cet état de fait, les établissements de santé ont choisi de bonifier une alliance déjà effective en allant encore plus loin. Nous avons décidé d’examiner la possibilité de mettre en commun nos forces dans sept chantiers bien précis, dans une démarche qui vise des mises en commun d’expertise, d’activités ou de services, d’expliquer le porte-parole de l’alliance, Alain Paquet. Ces sept chantiers sont :
1.    La Paie et les avantages sociaux;
2.    La publicité et le recrutement;
3.    La gestion des services de santé et sécurité au travail;
4.    La comptabilité;
5.    La fonction de commissaire aux plaintes et à la qualité;
6.    L’informatique : la garde et les rappels de travail;
7.    Et les frais juridiques.
Nous abordons les 7 chantiers selon 3 principes qui ont guidé la naissance de l’Alliance, de préciser M. Paquet. Maintenir l’accessibilité locale aux services directs à la population, garantir l’autonomie des établissements et maintenir le lien privilégié avec notre personnel, dit-il.


Pour sa part, la présidente directrice générale de l’Agence de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo, présente à la conférence de presse annonçant cette mesure, a souligné qu’il n’était aucunement question de fusion entre établissements. Que ces mesures de compressions que l’Agence s’appliquera à faire respecter ne visent qu’à atteindre les objectifs déterminés par la Loi 100, à savoir une réduction des dépenses administratives de 10 % en 2013-2014 par rapport à 2009-2010.