Deux mois après l’élection qui a fait de lui une exception à la règle, en devenant le seul nouveau député du Bloc Québécois d’une équipe dorénavant réduite à 4 députés, Jean-François Fortin persiste et signe en qualifiant sa rentrée parlementaire « d’efficace et de combative ». Le député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, loin de se contenter d’une position d’infériorité numérique, a démontré comment il entendait représenter les gens de sa circonscription et du Québec par une stratégie structurée et une force de caractère nécessaire dans cette situation ou l’énergie et les convictions sont de mise, puisque de nombreuses responsabilités lui ont été confiées, dit-il. Rappelons que M. Fortin s’est vu confié la responsabilité de porte-parole du Bloc Québécois dans de nombreux dossiers liés entre-autres au développement économique, à l’assurance-emploi, aux pêches, à la défense nationale, aux affaires étrangères […] Contrairement à la croyance populaire voulant que le Bloc Québécois soit isolé à la Chambre des Communes, Jean-François Fortin a obtenu un « temps d’antenne » qui le place actuellement dans les 75 députés ayant le plus prit la parole sur 308 députés au total avec 13 interventions [complètes et variées] en Chambre et un premier projet de loi déposé en seulement 3 semaines de travaux
Parlementaires, indique M. Fortin par voie de communiqué. En effet, le député Fortin a déposé un projet de loi qui vise à faire passer de 15 à 50 le nombre de semaines de prestations pour les personnes atteintes de maladie grave comme le cancer / dispositions de l’article 12(3c). Rappelons-nous de la lutte de Marie-Hélène Dubé qui est l’instigatrice d’une pétition pour faire modifier la loi de l’Assurance-Emploi, inchangée depuis 1971, afin qu’elle soit mieux adaptée à la réalité d’aujourd’hui [http ://petitionassuranceemploi.com]. « Pour une première rentrée parlementaire je suis très heureux des résultats obtenus, à la fois dans la défense des intérêts du Québec, mais aussi, des gens de ma circonscription. J’ai profité de l’occasion [d’être à Ottawa] pour régler et faire avancer plusieurs dossiers citoyens et d’entreprises de notre région en discutant avec les fonctionnaires et les ministres concernés. » Suite aux résultats des dernières élections fédérales, la députation du Bloc Québécois s’est retroussé les manches et a profité de son retour à la Chambre des Communes pour faire valoir ses droits en tant que parti et même obtenir des gains qui, au quotidien, font toute la différence. « Nous avons notamment obtenu le droit de poser quatre questions par semaine au gouvernement ainsi que de faire des déclarations avant la période de questions. Nous avons aussi obtenu le droit de parole lors de plusieurs débats importants, comme celui sur la prolongation de la mission en Libye, celui sur le projet de loi de mise en œuvre du budget, celui sur le projet de loi sur les méga-procès et celui sur la loi spéciale touchant Postes Canada. Ces victoires obtenues à force de négociations nous permettent de questionner le gouvernement Harper sur des enjeux qui sont chers aux Québécois et aux gens de notre région, mais aussi de faire entendre leur voix à Ottawa. Enfin, grâce à ces gains, les députés du Bloc Québécois ne sont pas considérés comme des députés indépendants mais bel et bien comme des élus d’un parti» a déclaré Jean-François Fortin
Travail dans la circonscription
Le député Fortin est aussi fier d’avoir été le premier député sur les 108 nouveaux de la Chambre des Communes à avoir ouvert son bureau de circonscription [le temporaire le 4 mai et le permanent dans la semaine du 30 mai] et ce, malgré un déménagement et des améliorations locatives qui ont retardées la démarche d’ouverture d’une dizaine de jours. De plus, dès le 4 mai au matin des employés assuraient déjà le service à la communauté et parcourraient le territoire grâce à la formule de bureaux de comté itinérants mise de l’avant. « Je suis particulièrement fier de mon équipe, de son efficacité et de la capacité que nous avons d’être complémentaire de par nos expertises, nos bagages de vie et nos tempéraments ». Monsieur Fortin, bien qu’étant en session intensive à Ottawa, est revenu à chaque fin de semaine pour faire des activités dans les quatre MRC de la circonscription. « L’importance de l’action terrain est déterminante, il faut être là avec les gens pour être un bon député et comprendre la réalité citoyenne». Les 15 000 km de plus à l’odomètre de son véhicule depuis le 2 mai en font foi.