Ni voie rapide ni voie de contournement à court terme entre Mont-Joli et Grand-Métis

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

Pour le Ministère des Transports du Québec, la priorité va au tronçon Cacouna-Bic. Il n’est donc nullement question d’une voie de transit à court terme entre Mont-Joli et Grand-Métis, encore moins d’une voie rapide, de nous indiquer la conseillère aux communications, Martine Lévesque.

Le seul projet à l’étude présentement vise la construction d’un nouveau pont pour remplacer le pont Bergeron comprenant le réalignement de la route 132 du nord au sud pour rejoindre éventuellement ce nouveau pont. Nous attendons les résultats d’une étude d’impact environnementaux en cours en vue de la soumettre aux ministères de l’environnement et de l’agriculture pour approbation. Nous rencontrerons également, d’ici à quelques semaines, le préfet de la MRC de La Mitis ainsi que les élus des municipalités impliquées afin de leur présenter le projet. Ces travaux pourraient impliquer des investissements de l’ordre des 15 millions de $. Enfin, l’option de construire une voie de transit pour les véhicules lourds et parallèle au 2e rang reste pertinente, d’indiquer Mme Lévesque. Mais nous sommes loin de sa réalisation. Le même processus devra être suivi, ce qui impliquera la réalisation d’études d’impacts et tout ce qui s’en suit, d’expliquer Mme Lévesque.


Pour sa part, le maire de Sainte-Flavie, Damien Ruest, que nous avons joint plus tôt cette semaine, s’est dit en accord pour donner la priorité au tronçon Cacouna-Bic. Par ailleurs, une voie rapide entre Mont-Joli et Matane lui semble superflue, puisque, dit-il, nous possédons déjà une belle route dans cette direction. Le maire de Mont-Joli, Jean Bélanger, abonde dans le même sens en rappelant qu’il avait toujours dit que l’autoroute 20 devait s’arrêter à Mont-Joli. Oui, pour une voie de transit pour les véhicules lourds, mais non à une voie rapide jusqu’à Matane, de défendre M. Bélanger.