Le caucus des députés péquistes du BSL se positionne sur différents enjeux

Catégorie : Politique Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

Les députés péquistes du Bas-Saint-Laurent s’étaient réunis en conférence de presse à Rimouski aujourd’hui (mercredi) afin de faire le bilan des différentes rencontres qu’ils ont eues récemment avec des représentants d’organismes du Bas-Saint-Laurent.

La présidente du caucus, Danielle Doyer, députée de Matapédia, ses collègues, Irvin Pelletier, député de Rimouski, Pascal Bérubé, député de Matane et André Simard, député de Kamouraska-Témiscouata, disent tout d’abord s’inquiéter des répercussions de la deuxième vague de compressions budgétaires en santé et services sociaux et en éducation. Dans le secteur de la santé, les premières restrictions budgétaires annoncées dans le cadre de la loi 100 se font déjà sentir alors que les coupures annoncées en éducation touchent particulièrement la Commission scolaire des Phares, considérée parmi les plus performantes au Québec au plan administratif, de commenter Mme Doyer. 

 


Par ailleurs, les députés soutiennent qu’il est « primordial de soutenir les cégeps en région puisqu’ils forment un puissant moteur économique ». Le député de Matane, Pascal Bérubé, suggère que les surplus d’élèves que connaissent les cégeps des grands centres soient redirigés vers les régions. On diminuerait ainsi l’engorgement dans les cégeps des centres urbains tout en permettant aux cégeps des régions de maintenir une carte des options intéressantes, dit-il.



Les députés ont aussi rapporté les préoccupations des représentants du Syndicat des producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie qui leur ont dressé un portrait de la production acéricole et des marchés, en plus de leur faire part  de leurs préoccupations quant aux enjeux liés aux terres publiques. Les députés ont également souligné l’importance du secteur laitier au Bas-Saint-Laurent d’où l’intérêt de continuer à bien appuyer cette production, car ce secteur contribue grandement à la vitalité économique de notre région », disent-ils.

Enfin, la décision des députés péquistes du Bas-Saint-Laurent de s’absenter du vote portant sur la motion prévoyant la nomination d’un commissaire à la Commission de la représentation électorale semble avoir porté ses fruits, de suggérer Danielle Doyer. « Il s’agissait alors d’un geste de protestation pour dénoncer le refus du gouvernement de trouver une solution à long terme afin d’assurer le maintien des circonscriptions menacées de disparaître dans le cadre de la refonte de la carte électorale », d’expliquer la députée. Il semble que ce geste de protestation est amené le ministre responsable de la Réforme des institutions démocratiques, Yvon Vallières, à songer à rouvrir la discussion sur le projet de loi 19 à l’Assemblée nationale.  Notre intention est de l’appuyer pour que les trois circonscriptions menacées de disparaître soient maintenues, d’expliquer, Danielle Doyer.