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Outre un ordre du jour très chargé, c’était soirée d’élection hier (mercredi) à la table des maires de la MRC de La Mitis. Les maires devaient élire pour un mandat de deux ans un préfet, un préfet suppléant, et deux représentants des municipalités au Comité exécutif de la MRC pour les secteurs Est, Ouest et Centre du territoire.
La Ville de Mont-Joli dispose de 9 voix, Sainte-Luce, 4 voix, Price, 3 voix, Saint-Gabriel-de- Rimouski, Sainte-Angèle de Mérici, Saint-Donat et Sainte-Flavie, 2 voix chacune, Métis-sur-mer, Grand-Métis, Les Hauteurs, Padoue, La Rédemption, Saint-Charles-Garnier, Sainte-Jeanne-d’Arc, Saint-Joseph de Lepage et Saint-Octave de Métis, 1 voix chacune, considérant qu’une voix est accordée par tranche de 750 habitants. L’élection du préfet s’est faite sans anicroche alors que la réélection du préfet sortant, Michel Côté, s’est faite à l’unanimité avec 33 voix. À l’élection du préfet suppléant cependant, les résultats du vote ont été tout à fait différents avec 17 voix pour le maire de Price, Laurent Émond et 16 voix pour le maire de Mont-Joli, Jean Bélanger, qui occupait ce poste jusqu’alors. Visiblement, M. Bélanger était très déçu du résultat, mais les élections se sont poursuivies pour les représentants par secteurs. Le secteur Est sera représenté par le préfet adjoint, Laurent Émond de Price et Jean-Pierre Pelletier, maire de Métis-sur-Mer. Le secteur Ouest sera représenté par le préfet et maire de Saint-Donat, Michel Côté et par Gaston Gaudreault, maire de Sainte-Luce. Enfin, le secteur Centre délègue les maires de Saint-Joseph-de-Lepage, Réginald Motissette et de Sainte-Jeanne-d’Arc, Maurice Chrétien. À la fin de ces élections, quelques propos acides sont échangés entre messieurs Bélanger et Émond sur le résultat des élections. Une situation qui aurait pu créer un malaise profond et durable, n’eut été de la requête du maire de Mont-Joli pour lire un message qu’il avait préparé advenant sa défaite. En voici un extrait : « Sachez que j’accepte le résultat de cet exercice démocratique par lequel nous désignons un préfet ainsi qu’un préfet suppléant. Je suis toutefois déçu que l’ensemble des maires de La Mitis refusent de me témoigner leur confiance pour un second mandat en appui de la préfecture. Faut-il rappeler que les défis qui nous confrontent appellent davantage à l’unité qu’à la division ? Les postes de préfet et de préfet suppléant n’appartiennent pas aux représentants du monde rural, ni par loi, ni par règlement. Pas plus qu’à celui de la ville-centre. Cependant, il me semble souhaitable que nous travaillions main dans la main. J’espère simplement que votre verdict ne constitue pas l’annonce du retour d’un certain clivage entre les municipalités et la ville-centre. Ce serait là un bien mauvais signal pour La Mitis. Je dresse un bilan positif de mon mandat de suppléant au préfet et je souhaite bonne chance à mon successeur, a-t-il dit. Le préfet Michel Côté a insisté sur le fait que le résultat du vote ne représentait aucunement un désaveu à l’endroit de la ville-centre, et qu’il espérait que le bon travail de coopération et de concertation effectué jusqu’alors se poursuive dans l’intérêt de toute la population mitissienne. Le préfet, Michel Côté, le nouveau préfet suppléant, Laurent Émond et le maire de Mont-Joli se sont ensuite serré la main en signe d’accord.