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Le caucus des députés péquistes de l’Est du Québec a rencontré des représentants de différentes organisations du Bas-Saint-Laurent la semaine dernière. Cette rencontre aura permis de faire le point sur les interventions gouvernementales en matière d’éducation, sur la position d’Hydro-Québec et sur la situation dans les Centres de la petite enfance.
La présidente du caucus, Danielle Doyer, rappelle d’emblée les promesses du premier ministre Charest qui disait placer l’éducation à la tête de ses priorités. Selon Mme Doyer, le monde de l’éducation ne peut répondre aux demandes du Gouvernement, d’agir en urgence pour contrer le décrochage scolaire, d’augmenter la réussite des élèves, de mobiliser tous les intervenants afin d’atteindre ces objectifs, tout en vivant des coupures en terme de services et en plus d’enseigner l’anglais intensif en 6e année du primaire. « Nous avons toujours été des ardents défenseurs de l’apprentissage d’une langue seconde. Cependant, ce qui nous importe le plus, c’est la réussite et la persévérance scolaire. Il nous semble ainsi indispensable que le Ministère consulte les intervenants du milieu et les parents afin d’avoir une image réaliste et complète des implications de cette mesure sur les élèves et les enseignants », dit-elle.
Par ailleurs, quand le gouvernement parle d’occupation dynamique du territoire et de nouvelles politiques à cet effet, il faut que les sociétés d’État suivent, de déplorer la députée de Matapédia. En ce moment, les responsables d’Hydro-Québec ne se gênent pas pour sabrer des emplois dans les régions. Cela représente une perte de masse salariale et de services dans toutes nos circonscriptions, ce qui affecte notre économie. Trop souvent, ce sont les régions qui sont les premières visées par des coupures ou des transferts de postes. Il faut que ça cesse. Notre électricité est produite en région; nous devrions pouvoir compter sur une plus grande redistribution des emplois en région.
Enfin, en abordant le sujet des Centres de la petite enfance, les députés péquistes de l’Est mentionnent que « les 351 places à 7 $ annoncées au Bas-Saint-Laurent par la ministre de la Famille, Yolande James, ne suffisent pas. Dans notre région, 2 800 parents attendent une place subventionnée depuis trop longtemps. En plus d’être insuffisantes, les nouvelles places subventionnées ne seront pas disponibles avant 5 ans. Au lieu de répondre à leurs besoins, le gouvernement libéral leur sert du réchauffé. Les 15 000 places annoncées par la ministre de la Famille avaient déjà été présentées dans le budget du ministre des Finances, Raymond Bachand. Les députés rappellent qu’un gouvernement du Parti Québécois mettra les familles au centre de ses priorités. Chaque enfant aura accès à une place à contribution réduite de qualité partout au Québec, de promettre le caucus des députés péquistes de l’Est du Québec.