88 mitissiennes et mitissiens pour le 81, Patrick Lavoie

Catégorie : Jeunesse Écrit par Daniel Ménard

 

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Six heures du matin, dimanche, dans le stationnement de la salle municipale de Sainte-Flavie. Deux grands autobus jaunes prennent leur départ pour Montréal. À leurs bords, 88 mitissiennes et mitissiens, fans de Patrick Lavoie, un p’tit gars de chez nous, devenu aujourd’hui joueur vedette des Alouettes de Montréal. Issu du programme de football de l’école du Mistral, puis de l’Université Laval, le jeune homme de 25 ans est de l’alignement des Alouettes depuis le 16 mai dernier. L’étoile montante a d’ailleurs reçu à RDS le qualificatif de « mains de velcro » du commentateur sportif, Pierre Vercheval. « Parce qu’il attrape tout ce que Calvillo lui lance », de m’expliquer un fan.
Le voyage a été organisé par un petit groupe désintéressé mené par la présidente du Conseil d’établissement de l’école du Mistral, Brigitte Lévesque. Le transport était pratiquement gratuit. Pour l’aider à boucler le budget, des chandails tatoués du 81, le numéro de Patrick Lavoie, ont été vendus en chemin aux amateurs.
Une section complète avec une vue imprenable du Stade Percival-Molson était réservée aux mitissiens, initiateurs de plusieurs vagues au cours de la partie. Un match qui a comblé les attentes avec une remontée des Eskimos d’Edmonton en deuxième demie tout juste suffisante à créer, l’inquiétude, la tension puis le soulagement quand la dernière seconde écoulée donnait la victoire aux Alouettes, 27-25. Après la partie, Patrick Lavoie est venu saluer ses fans dans les estrades. Puis après un conciliabule avec des membres de l’organisation, Mme Lévesque et le père du champion, Jacques Lavoie, il nous fût tous permis de descendre sur le terrain pour y rencontrer les joueurs et les entraîneurs.  
Quelques jeunes reporters du Comité des Informateurs Avertis (CIA) faisaient partie de la délégation. Grâce aux subtiles pressions exercées par quelques-uns d’entre nous, il fût alors possible pour eux de s’entretenir « on camera » avec le père de Patrick Lavoie, le champion lui-même et quelques-uns de ses collègues.
« Pour papa Lavoie, c’est un rêve qu’il n’aurait jamais cru voir se réaliser, dit-il. « Pat a un pouvoir de compréhension du jeu…ajoutez à cela sa persévérance, c’est ce qui l’a amené là ». Patrick Lavoie abonde dans le même sens, en révélant que la source de son succès origine de la discipline qu’il s’est toujours imposée. « C’est un feeling incroyable », lance-t-il en réponse à la question de la jeune reporter Marie-Rose Pigeon. Celle-ci lui demandait ce que ça lui faisait de voir une centaine de mitissiens venus l’encourager. « Je ne pouvais demander mieux pour terminer la saison à domicile », dit-il.
Quand aux commentaires de ses collègues joueurs. Comment décrire Patrick Lavoie en trois mots ? Luc Brodeur-Jourdain répond : « beau (ça fera plaisir aux lectrices de Clin d’œil qui l’ont élu au « top ten » des jeunes hommes les plus hot du Québec), fort et vite. Il est capable de nous aider sur toutes les facettes du jeu, dit-il. Martin Bédard le décrit comme étant intense, intelligent et ce qui ne gâte rien, un bon gars…enfin Dwight Anderson dit de lui qu’il est un « great player…He did a great job for the team… »
Merci à nos reporters du CIA, Marie-Rose Pigeon et Jean Brousseau, interviewers et Angelica Fiola et Pierre-Olivier Beaulieu, cameramans.
Tout ce beau monde a repris la route vers 18 heures pour rentrer au pays vers une heure du matin. Nul doute que ces beaux souvenirs vont s’imprimer dans nos mémoires pendant longtemps. Merci à l’organisation!