Fragile mais vivant, le Parc de la Rivière Mitis compte sur l’implication du milieu

Catégorie : Culture Écrit par Daniel Ménard Caméra Montage Stéphane Gagné

Le Parc de la Rivière Mitis est un diamant brut qui n’a pas encore été découvert par les mitissiens eux-mêmes. C’est ce qui ressort de l’assemblée générale des membres tenue hier (lundi).

Le Parc dispose d’un sentier en forêt patrimoniale, de tours d’observation et de sites aménagés pour le camping sauvage surplombant le fleuve et l’embouchure de la rivière Mitis. Un escalier permet aux visiteurs de descendre vers la grève. Le pavillon d’accueil renferme des expositions permanentes traitant d’éco environnement. « Géant et Mouvant : L’écosystème Grands Lacs – Saint-Laurent » y a été présenté pour une deuxième année. Une salle multimédia permet la venue de conférenciers réputés et la projection de documents inédits. L’organisation ne ménage pas ses efforts pour attirer les visiteurs. La soirée Perséides, conteur à l’appui, et les séries de conférences en sont des  exemples probants. Pourtant, le Parc de la rivière Mitis semble boudé par ses premiers propriétaires, les mitissiennes et mitissiens. Certes, un été coup-ci coup-ça n’aura pas aidé à la cause, mais il reste que la grande majorité des visiteurs proviennent de l’extérieur, si on exclut les groupes scolaires reçus en début de saison, de nous révéler le président de la corporation, Alexander Reford. Pour la saison touristique 2011, le Parc de la rivière Mitis a reçu 2 524 visiteurs, une diminution de 28 % par rapport à la saison précédente. Cependant, le Parc bénéficie d’un réseau de partenaires très précieux. En premier lieu, mentionnons l’implication des Amis des Jardins de Métis pour une somme de 15 000 $. Le Centre interinstitutionnel de recherche en écotoxicologie (CIRÉ) et la Chaire de recherche du Canada pour un peu plus de 14 000 $. Le Fonds culturel mitissien de la MRC de La Mitis a aussi versé 5 000 $ pour l’aménagement de la salle multifonctionnelle. Malgré cette aide appréciée, le Parc demeure déficitaire, de noter M. Reford. Une situation récurrente sur laquelle devra se pencher en priorité le nouveau conseil d’administration élu. Huit postes sur neuf ont été comblés par Alexander Reford, Huguette Boutin, Michel Fournier, Julie Barbeau, Jean-Yves Roy, Serge Lemay, Robert Lalonde et Anne Forest.