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Selon le président du Syndicat des producteurs d’agneaux et de moutons du Bas-Saint-Laurent, Réjean Gagnon, les producteurs ne sont pas incités à produire plus d’agneaux lourds en raison des nombreux irritants inclus à la convention avec les acheteurs.
Un agneau qui devrait être payé 160 $ ne sera payé que 101 $ parce que jugé trop gras, d’évaluer M. Gagnon. De plus, les acheteurs s’approvisionnent à l’extérieur de la province; les agneaux qu’ils achètent alors peuvent leur coûter plus cher et sont souvent de moindre qualité. Au point où nous en sommes, on ne peut plus accepter le statu quo. Il faut absolument négocier avec les acheteurs avant de tuer complètement le marché québécois, d’ajouter M. Gagnon. Enfin, on ne peut même pas compter sur l’Assurance stabilisation de la Financière agricole pour compenser nos coûts de production. Pour les agneaux de lait et les agneaux légers, les normes qui seront mises en place au mois de mai engendreront une facture rétroactive au kilo vendu, ce qui amènera des pertes évaluées à près de 30 % de la compensation, d’expliquer Réjean Gagnon. Donc, nous demandons à la fois la collaboration des acheteurs et de la Financière agricole afin de sortir de cette situation qui pénalise l’ensemble des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec, de conclure le président du Syndicat des producteurs d’agneaux et de moutons du Bas-Saint-Laurent, Réjean Gagnon.