Le PQ prend la défense des agriculteurs et des producteurs laitiers

Catégorie : Affaires et économie Écrit par TVMitis

vache

 

Le député de Rimouski, Harold LeBel et le député de Matane-Matapédia-Mitis, Pascal Bérubé sont déçus de constater qu’encore une fois, le gouvernement ignore les inquiétudes des agriculteurs; à preuve, il refuse d’étudier l’accord de libre‑échange avec l’Europe en commission parlementaire.

 

 

 

Le Parti Québécois a déposé une motion visant à convoquer une commission parlementaire pour étudier l’impact de l’accord de libre-échange pour les Québécois, et en particulier pour nos producteurs laitiers et fromagers.

 

 

La motion se lit comme suit :

« Que la Commission de l’économie et du travail étudie l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne, notamment l’impact sur l’industrie laitière et fromagère du Québec; Qu’à cette fin, la Commission entende toutes les personnes et tous les organismes qu’elle jugera nécessaire de convoquer; Que l’organisation du mandat soit confiée aux membres de la Commission; Enfin, que cette motion soit un ordre de l’Assemblée nationale. »

 

« Le Parti Québécois a toujours maintenu que pour accepter l’accord de libre-échange avec l’Europe, les producteurs laitiers et fromagers doivent être compensés adéquatement par le gouvernement fédéral. Or, les compensations annoncées sont nettement insuffisantes. Il demeure donc primordial d’atténuer l’impact de l’accord sur nos producteurs », a déclaré Pascal Bérubé.

 

« La mollesse du gouvernement libéral nuit à nos producteurs laitiers et fromagers. Le ministre de l’Agriculture est allé rencontrer son homologue fédéral et est revenu les mains vides. Ottawa n’a certainement pas l’intention de plier devant un gouvernement qui se fout éperdument de ses agriculteurs », a-t-il également rappelé.

 

« Ce refus du gouvernement n’est qu’un autre signe qu’il a abandonné les agriculteurs. Depuis leur arrivée, les libéraux ont coupé plus de 425 M$ dans le budget alloué à l’agriculture. Le ministre Pierre Paradis, tout comme le premier ministre, refuse d’annuler ces changements qui vont augmenter les taxes foncières de 83 % des agriculteurs, pour des montants pouvant aller jusqu’à 3000 $, voire 4000 $. Nos producteurs en ont assez! Ils endurent depuis deux ans et demi un gouvernement qui leur tourne le dos », a conclu Harold LeBel.