La communauté autochtone Bedekwe va de l’avant avec son projet de développement domiciliaire. La chef de la communauté Bedekwe, Ginette Racette, nous a révélé avoir rencontré les architectes de la firme Savard et Proulx vendredi dernier afin de peaufiner les plans de construction. Ce projet domiciliaire, évalué à un million 500 milles $ comprendrait 18 maisons unifamiliales. Elles seraient construites en carré et aurait un parc au centre. Ce projet serait réalisé en partenariat avec la Ville de Mont-Joli et soutenu par le programme Accès-Logis, de nous indiquer la chef Ginette Racette. Ce parc immobilier serait géré par la communauté par la création de la corporation Wenjiguam, ce qui signifie « habitation » en langage micmac. Par ailleurs, le projet de Maison de la culture autochtone à l’arrivée de l’autoroute 20 tient toujours, mais a été ramené à des dimensions plus modestes. Plutôt que la construction d’une longue maison au coût de 2 millions de $ comme prévu initialement, le projet actuel vise la réalisation d’un tipi tout en bois construit par les membres de la communauté dans le futur parc thématique qui sera situé au pied du bois à Ben. On y retrouverait une boutique d’artisanat autochtone et un lieu d’information portant sur les activités autochtones d’ici et de la Côte-Nord. Réélue sans opposition lors de l’assemblée générale de la communauté Bedekwe la semaine dernière, Ginette Racette est assistée au conseil par sa vice-présidente, Annette Deschênes, la secrétaire-trésorière Michelle Ouellet et ses directrices et directeurs, Pauline Gagnon, Ginette Jalbert, Olivan Dionne et Martin Plourde. La communauté Bedekwe qui compte un peu plus de 550 membres accueille dans ses rangs des Métis et tous les gens des Premières Nations, de nous informer la chef Ginette Racette. En région, cette communauté autonome est majoritairement constituée de membres de la nation Micmac.